Le concert de février est consacré aux deux frères Haydn. Joseph qui est bien connu du public et Michael son cadet, moins célèbre mais grand compositeur religieux.
Tout comme son frère Joseph, de cinq ans son aîné, Michael Haydn (1737–1806) naquit à Rohrau, en Basse-Autriche et en raison de sa voix de soprano, réputée d’une beauté exceptionnelle comme celle de son frère, il fut accepté à l’âge de huit ans comme soliste dans le chœur de la chapelle de la cathédrale Saint-Étienne, à Vienne. Baignant dans une riche tradition de musique sacrée catholique baroque, il étudia la composition auprès de Georg Reutter le Jeune, le maître de chapelle de Saint-Étienne, avec la méthode de contrepoint Gradus ad Parnassum (1725), la plus célèbre à l’époque écrie par Johann-Joseph Fux, reposant sur le style de Palestrina. Cette formation contrapuntique approfondie exerça une influence essentielle sur le style sacré de Michael Haydn.
En 1760, il fut engagé comme maître de chapelle auprès de l’évêque de Großwardein (aujourd’hui en Roumanie). C’est ici, en dehors de musiques liturgiques d’usage, qu’il composa ses premières symphonies, tout à fait dignes de soutenir la comparaison avec les premières œuvres instrumentales de son frère. Haydn ne resta pourtant pas en province mais parvint à être engagé en 1763, à Salzbourg, à la cour du prince-archevêque où il resta pendant plus de 40 ans. En sa qualité de « musicien de cour et chef de pupitre », il fut le collègue de Léopold Mozart, maître de chapelle adjoint et de son fils, Wolfgang Amadeus.
En plus de son service dans la chapelle princière, il fut à partir de 1777 organiste à l’église de la Trinité. Après le départ de Mozart, il prit sa succession en 1782 au poste de 1er organiste de la cour et de la cathédrale, et comença d'enseigner. Michael Haydn fut un pédagogue recherché, comptant parmi ses élèves entre autres Anton Diabelli, Sigismund Neukomm et Carl Maria von Weber. C'est Michael qui présenta avec beaucoup d'enthousiasme les premières oeuvres du jeune Wolfgang Amadeus Mozart à son frère Joseph.
Au cours des deux dernières décennies de sa vie, il se consacra presque exclusivement à la musique vocale sacrée et profane. Avec les lieder allemands pour mêmes voix, qu’il écrivit pour les rencontres en société avec ses amis, Michael Haydn créa le genre nouveau du quatuor pour hommes. Le « Haydn de Salzbourg » eut l’honneur d’être nommé membre de l’Académie royale de musique de Suède en 1804. Michael Haydn s’éteignit en août 1806, et fut enterré au cimetière Saint-Pierre. Dès le 15ème anniversaire de sa mort, en 1821, un monument y fut inauguré. Franz Schubert relate en des mots touchants datés d'août 1825 ce qu’il ressentit lors de sa visite du monument funéraire : « Qu’il souffle sur moi, pensai-je, ton esprit clair et paisible, cher Haydn, et même si je ne puis être aussi clair et paisible, personne sur terre ne te vénère plus chèrement que moi. (Une lourde larme coula de mes yeux…). » Michael est bien moins connu que son frère. Il lassa plus de 800 oeuvres de grande qualité, la plupart à caractère religieux.
En 1760, il fut engagé comme maître de chapelle auprès de l’évêque de Großwardein (aujourd’hui en Roumanie). C’est ici, en dehors de musiques liturgiques d’usage, qu’il composa ses premières symphonies, tout à fait dignes de soutenir la comparaison avec les premières œuvres instrumentales de son frère. Haydn ne resta pourtant pas en province mais parvint à être engagé en 1763, à Salzbourg, à la cour du prince-archevêque où il resta pendant plus de 40 ans. En sa qualité de « musicien de cour et chef de pupitre », il fut le collègue de Léopold Mozart, maître de chapelle adjoint et de son fils, Wolfgang Amadeus.
En plus de son service dans la chapelle princière, il fut à partir de 1777 organiste à l’église de la Trinité. Après le départ de Mozart, il prit sa succession en 1782 au poste de 1er organiste de la cour et de la cathédrale, et comença d'enseigner. Michael Haydn fut un pédagogue recherché, comptant parmi ses élèves entre autres Anton Diabelli, Sigismund Neukomm et Carl Maria von Weber. C'est Michael qui présenta avec beaucoup d'enthousiasme les premières oeuvres du jeune Wolfgang Amadeus Mozart à son frère Joseph.
Au cours des deux dernières décennies de sa vie, il se consacra presque exclusivement à la musique vocale sacrée et profane. Avec les lieder allemands pour mêmes voix, qu’il écrivit pour les rencontres en société avec ses amis, Michael Haydn créa le genre nouveau du quatuor pour hommes. Le « Haydn de Salzbourg » eut l’honneur d’être nommé membre de l’Académie royale de musique de Suède en 1804. Michael Haydn s’éteignit en août 1806, et fut enterré au cimetière Saint-Pierre. Dès le 15ème anniversaire de sa mort, en 1821, un monument y fut inauguré. Franz Schubert relate en des mots touchants datés d'août 1825 ce qu’il ressentit lors de sa visite du monument funéraire : « Qu’il souffle sur moi, pensai-je, ton esprit clair et paisible, cher Haydn, et même si je ne puis être aussi clair et paisible, personne sur terre ne te vénère plus chèrement que moi. (Une lourde larme coula de mes yeux…). » Michael est bien moins connu que son frère. Il lassa plus de 800 oeuvres de grande qualité, la plupart à caractère religieux.
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