jeudi 15 mai 2014

Le petit Quatuor Urbain en concert dimanche 18 mai

Au moment où se termine le retentissant concours-festival du quatuor à Bordeaux, les Dominicales invitent un jeune ensemble bordelais très prometteur et dont le talent est déjà bien affirmé, dans un programme original :

Le Petit Quatuor Urbain présentera des pièces du baroque au XXe siècle, des pièces musicales qui exploitent avec contraste les timbres des quatre instruments rarement réunis : hautbois (ou cor anglais) et trio à cordes.


Johan Gottlieb Janitsch, Mozart et Schubert, mais aussi le britannique E.J. Moeran (mort en 1950), Jean Françaix (disparu en 97) et Astor Piazzolla dont les arrangements ont souvent résonné sous les voûtes de Saint Paul depuis la création des dominicales.
C'est dimanche 18 mai, à 16 heures

Le concert sera suivi d'un goûter offert qui permettra,  comme à l'accoutumée, de rencontrer les musiciens autour d'une tasse de thé ou d'un jus de fruits.

Comme le veut le principe de nos concerts : l'entrée est libre et libre est la participation aux frais !

dimanche 20 avril 2014

Ne ratez pas le concert exceptionnel de l'ensemble Les Surprises !


Nous en avions parlé plusieurs fois et c'était un vieux rêve que de faire venir à Saint Paul Les Surprises, étoile montante de la musique baroque en France, salué à l'unisson par tous les médias et récemment reçus à France Musique. Mais la règle que nous nous imposons aux Dominicales est claire et ne peut souffrir d'exceptions : les concerts mensuels du dimanche après-midi sont toujours à entrée libre et à libre participation. Les Surprises avaient très envie de jouer à Saint Paul et de jouer dans le cadre des Dominicales, nous avions tous envie de les recevoir. Il a donc été décidé que ces jeunes musiciens de talent seraient programmés à leur demande dans le cadre de leur tournée et que sans être invités des dominicales, ils en seraient les hôtes. Entrée payante donc, programmation indépendante mais goûter et accueil par les dominicains où le public des dominicales sera évidemment convié. Il est prudent de réserver  :
par téléphone au 06 15 58 86 53 
ou par mail à l’adresse suivante : les.surprises@live.fr
Quelques places ont été gentiment mises à disposition par Les Surprises à la discrétion des Dominicales, nous les réservons aux personnes qui ne disposent pas de beaucoup de moyens et souhaiteraient assister à cet évènement.

vendredi 11 avril 2014

POINT D’ORGUE : Étonnez-vous, écoutez les surprises ! par France Debès

© DR
"Songes sacrés", Les Surprises, avec Brossard, Clérambault, Charpentier, c'est dimanche 27 avril, à 16 h, à Bordeaux, église Saint-Paul .

"Juliette Guignard, Bordelaise de 23 ans, joue de la viole de gambe ; c’est une ravageuse de crins, une déchaînée du soft et hardi répertoire des XVIIe et XVIIIe siècles. Dès 6 ans, elle tient son archet à l’école de musique du Bouscat dans la classe de Paul Rousseau et le suit au conservatoire de Bordeaux. 
Le reste viendra naturellement puisqu’elle a biberonné la musique et la scène très tôt avec ses parents fondateurs de la compagnie Éclats à Bordeaux.
Histoire de ne pas faire comme eux, elle rêve d’architecture, mais trop impatiente pour affronter les longues études, elle choisit le parcours musical. Après Bordeaux suivent classes et diplômes majeurs aux conservatoires supérieurs de Lyon et de Paris.
Un passage à la Sorbonne Nouvelle Paris 3 en conception et direction de projets culturels lui donne les outils pour monter « sa petite entreprise ».
C’est avec Louis-Noël Bestion de Camboulas, son complice claveciniste et désormais directeur musical, rencontré à Lyon, qu’elle assure la base d’un ensemble tout terrain pour le répertoire baroque, mais pas seulement. Cette bonne base de deux instruments, appelée continuo, accueille les « dessus » : voix, violons, flûtes, hautbois et tous instruments qui chantent. Le continuo étoffe, porte, soutient, dialogue, colore.
Juliette et Les Surprises sont invitées ou se produisent dans divers lieux, où leurs programmes sont estimés, appréciés : Lyon, Bruxelles, Italie, Gironde… L’ensemble explore un auteur peu diffusé (les Rebel) ou proposent des thèmes originaux (avec danse) qui intéressent ainsi des programmateurs aux grandes oreilles. Ils ont bénéficié d’une résidence fructueuse au Festival de musique baroque d’Ambronay qui a débouché sur l’enregistrement d’un disque. L’ensemble Les Surprises était l’invité de France Musique pour deux émissions en février dernier. 
Métamorphoses baroques, thème de leur dernier concert à Bordeaux, faisait dialoguer des pièces de Bach, Buxtehude, Reinken du XVIIIe siècle avec une création contemporaine de Friedemann Brennecke, jeune compositeur allemand.
La confrontation des deux époques n’enlevait rien à chacune d’elles mais leur donnait un éclairage particulier et enrichissant. Le public ne s’y est pas trompé. 
Le prochain concert des Surprises aborde Les Méditations pour le Carême composées par Brossard, Clérambault et Charpentier pour trois voix d’hommes et trois instruments, qui tiennent le rôle de continuo.
Carême, temps de méditation, est peu propice aux acrobaties vocales féminines ; aussi les voix d’hommes à la couleur ténébreuse (basse) ou rayonnante (ténor ou haute-contre) illustrent les rôles des personnages bibliques.
Juliette Guignard porte cet ensemble avec une conviction particulière vers de nouveaux chemins d’écoute et contribue au développement du répertoire contemporain pour instruments anciens. Nul doute que l’originalité de leur démarche et la qualité de l’ensemble convaincront des partenaires financiers et des aides légitimes. 
L’art de tous temps n’a jamais été que le reflet des rêves les plus beaux que les hommes ont conçu ; les musiciens d’aujourd’hui méritent le soutien que toute belle entreprise constitue pour notre survie, en marge de tout sondage et calculs d’audimat."

© France Debès - JunkPage / avril 2014



dimanche 8 décembre 2013

Le prochain concert des Dominicales, c'est dimanche prochain, le 15 décembre.
 Ne ratez-pas l'événement !
Bruno Maurice présentera les œuvres qui composent son dernier disque, Mitango.
Nous vous rappelons que l'entrée est libre et la participation aux frais à la discrétion du public.
Venez nombreux, l'église est chauffée et un goûter-dégustation sera offert par les frères et l'association La Renaissance de l'Orgue.
C'est à 16 heures et le récital dure environ une heure.
À dimanche !

jeudi 14 novembre 2013

Bruno Maurice aux Dominicales pour Mitango

Le premier concert de la saison 2013-2014 des Dominicales qui aura lieu le 15 décembre prochain, permettra au public bordelais, après le public romain, d'entendre l'un des plus brillants accordéonistes actuels, le talentueux Bruno Maurice, à l'occasion de la sortie de son disque, Mitango.
Soliste de renommée internationale, Bruno Maurice a débuté ses études musicales à l'âge de six ans avec Jean-Marie Dazas, puis avec le concertiste Frédéric Guéouret. Admis à la célèbre Accademia Tchaikovsky de Kiev, il a pu y approfondir sa maîtrise du "bayan" (version russe de l'accordéon français) sous l'égide de Vladimir Vladimirevitch Besfamilnov.  
Pour marquer l'estime et l'amitié qu'il avait pour son élève, le maître lui a offert deux exemplaires du Bayan Appassionata qu'il a le privilège de jouer lors de ses concerts.
Devenu professeur à son tour (au Conservatoire de Bordeaux jacques Thibaud), c'est un pédagogue passionné. Parallèlement à ses études, il a suivi des études de musicologie et une formation en chant choral et en éducation musicale. 
Prix du Président de la République et Prix d'interprétation de la SACEM  en 1988, premier Prix en 1992 du Concours International de Florence, vainqueur du Concours international de Stockholm et de Klingenthal en 1995. Il a collaboré avec de nombreuses formations, comme notamment l'orchestre des Symphonistes d'Aquitaine, l'Orchestre Symphonique des Pays de Loire, les Chœurs de l'Armée Française, mais aussi avec des formations de musique contemporaine comme Ars Nova, 2e2m, Proxima Centauri, Laboryntus. Qu'il  s'agisse de musique écrite ou d'improvisation, Bruno Maurice aime le dialogue entre l'accordéon et les instruments les plus divers, mais ce qu'il préfère plus que tout c'est la relation la plus proche possible avec son public.

http://www.brunomaurice.com

mardi 13 novembre 2012

La musique et la foi

Le pape a longuement rappelé le rôle de la musique pour le développement de la foi, à l'occasion du congrès des Scholae Cantorum de toute l’Italie, organisé par l’association italienne Santa Cecilia, le 10 novembre dernier au Vatican. Les chanteurs ont également animé dimanche 11 novembre la messe présidée par le cardinal Angelo Comastri dans la basilique Saint-Pierre. 

Pour le 50e anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II, l’association entend reproposer l’enseignement de Sacrosanctum Concilium, la constitution conciliaire sur la liturgie et son chapitre 6 qui traite de la musique sacrée. 
Dans le cadre de l’Année de la foi, ouverte le 11 octobre dernier, Benoît XVI leur a rappelé que la musique sacrée peut "favoriser la foi" et "coopérer à la nouvelle évangélisation". Pour illustrer le bénéfice de la musique sacrée sur la foi, le pape a cité le chemin de conversion de saint Augustin, aidé notamment par le chant des psaumes et des hymnes, dans les liturgies présidées par saint Ambroise à Milan. C’est ce qu’écrit saint Augustin au livre 10 des Confessions :  
"Quand me viennent à l’esprit les larmes que les chants d’Église m’arrachèrent aux débuts de ma foi reconquise, et l’émotion que suscite encore aujourd’hui en moi non pas le chant, mais les paroles chantées, si elles sont chantées avec une voix limpide et la modulation la plus avantageuse, je reconnais à nouveau la grande utilité de cette pratique" (33, 50).
Cette expérience "forte", a précisé le pape, n’est pas une "recherche du simple plaisir sensible, mais le signe que la musique et le chant peuvent aider à accueillir la Parole de Dieu et à goûter une émotion salutaire". Dans le même sens, a-t-il poursuivi, selon Sacrosanctum Concilium
"Le chant sacré, uni aux paroles, est une partie nécessaire et intégrante de la liturgie solennelle, non pas pour des motifs purement esthétiques, dans un sens superficiel, mais parce qu’il coopère, par sa beauté, à nourrir et à exprimer la foi, et donc à la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles, qui sont la fin de la musique sacrée." 
Ainsi, pour Benoît XVI, si "la foi naît toujours de l’écoute de la Parole de Dieu", il ne fait aucun doute que "la musique et surtout le chant puissent conférer à la récitation des psaumes et des cantiques bibliques une plus grande force communicative". C’est pourquoi les chorales de chant sacré rendent un "précieux service" et leur musique n’est pas "un accessoire ou seulement un embellissement extérieur de la liturgie", mais elle est "elle-même liturgie", a affirmé le pape, estimant que le chant aide "à faire descendre la Parole de Dieu au plus profond du cœur", qu’il "prie et fait prier". 

D’ailleurs, a-t-il ajouté, "la participation active du peuple de Dieu à la liturgie ne consiste pas seulement à parler, mais aussi à écouter, à accueillir avec les sens et avec l’esprit la Parole, et ceci vaut aussi pour la musique sacrée". 

S’inspirant de l’expérience du poète français Paul Claudel, converti en écoutant le chant du Magnificat durant les vêpres de Noël en la cathédrale Notre-Dame de Paris, Benoît XVI a également souligné le rapport entre le chant sacré et la nouvelle évangélisation. A l’instar du poète dont le cœur fut "touché" et qui "crut", "tant de personnes ont été touchées au plus profond de l’âme en écoutant la musique sacrée" et nombreux sont "ceux qui se sont sentis à nouveau attirés vers Dieu par la beauté de la musique liturgique" a constaté le pape. 

C’est pourquoi il a encouragé les interprètes à "améliorer la qualité du chant liturgique, sans avoir peur de retrouver et de valoriser la grande tradition musicale de l’Église, qui trouve ses deux plus hautes expressions dans le grégorien et dans la polyphonie". 

En effet, a-t-il insisté, la musique liturgique doit "tendre toujours plus vers le haut, pour louer dignement le Seigneur et pour montrer que l’Église est le lieu où la beauté est chez elle". 

Le pape a affirmé pour conclure que la musique sacrée "peut avoir et a de fait une tâche considérable, pour favoriser la redécouverte de Dieu", ainsi qu’une adhésion renouvelée au message chrétien et aux mystères de la foi. 

mercredi 7 novembre 2012

Concert de novembre : Johann Sebastian Bach pour flûte & clavecin

Le prochain concert aura lieu 
dimanche 11 novembre, à 16 heures
Nous accueillerons
Cécile Orsini et Kevin Manent-Navratil
qui présenteront une transcription pour flûte à bec et clavecin d'œuvres de 
Johann-Sebastian Bach
à l'occasion de la sortie de leur disque 
Entrée Gratuite - Libre Participation aux Frais
Le public pourra rencontrer les artistes 
qui dédicaceront leur disque 
mis en vente à l'issue du concert